L’expérience Cesacom : Grégory Bonnet, chef de projet digital

Toutes les semaines, nous partageons l’expérience des anciens du CESACOM : Que font-ils ? Que sont-ils devenus ? Quelles sont leurs impressions et leurs retours sur leur formation au CESACOM avec quelques années de recul et d’expérience ?


Honneur à Grégory Bonnet, ancien du CESACOM et chef de projet digital en agence de communication. Nous sommes allés à sa rencontre pour lui poser quelques questions :

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Grégory Bonnet, et je suis un ancien du CESACOM.


Quel est ton métier ?

Je suis chef de projet digital dans une agence de publicité.


Quelles sont tes missions en tant que chef de projet digital ?

Ce métier comporte différents enjeux : c’est tout d’abord un métier commercial, mais c’est aussi un métier de suivi de production jusqu’à la livraison. Le côté commercial est là dans la mesure où l’on doit entretenir une relation avec nos clients, développer le business, et apporter un rôle de conseil car le client est roi, mais le client n’a pas toujours raison !

D’un point de vue production, on reçoit des briefs de nos clients, et on est là pour les synthétiser afin qu’il soient digestes pour les créatifs avec qui on va travailler. Notre travail consiste à suivre cette production dans un souci de délai et d’exigence qui est lié à nos clients, mais aussi à nous en interne.

Voilà pourquoi on fait appel à des chefs de projets : ce métier a vraiment du sens dans la mesure où l’on est le pivot central de la production des différents éléments digitaux (publicitaire, print, social media etc.). Les chefs de projets sont là pour mutualiser les différents talents de l’agence, afin de travailler en bonne intelligence et d’être capables, dans un premier temps, de livrer des « assets » qui réponde aux besoins de nos clients mais, aussi de pouvoir être proactifs, d’apporter des idées parce qu’on est une agence créative au-delà d’être une agence publicitaire.

C’est dans cette mesure qu’on est capable, chaque mois, chaque année, de pouvoir présenter de nouveaux concepts créatifs. Il y a toujours des portes peuvent s’ouvrir donc il faut toujours garder cela à l’esprit.



Que t’a apporté le CESACOM ?

De travailler dans l’urgence, d’être capable de trouver des idées rapidement et de les mettre en place rapidement. C’est en ça que le métier que je fais aujourd’hui répond à ce que j’ai pu faire à l’école.

Nous avons eu la chance d’avoir des intervenants qui sont des professionnels et qui met en avant la vie d’une entreprise, d’une agence de publicité et nous préparent à être des profils intéressants pour ces entreprises. Ils n’oublient pas qu’on est des étudiants mais qu’on est aussi là pour apprendre un métier. Ce métier, on l’apprendra seulement en ayant l’ensemble des clés pour bien l’appréhender.



Un conseil pour les futurs communicants ?

Mon grand conseil est en l’occurrence, pour les personnes qui arrivent en 3ème année ou dès la 4e année, c’est de pas lésiner sur la qualité de leurs recherches au niveau de leurs alternances.

Avec l’expérience et le recul que j’ai maintenant, il est important dès la 3ème année de bien choisir ses alternances et d’être finalement capable de savoir où est-ce qu’on va aller; que ce soit chez l’annonceur ou en agence. Même sans le savoir, c’est bien de faire les deux parce que ça nous permet de savoir ce qu’on ne veut pas faire et ce qu’on veut faire.